Commandants !
Ce mois-ci, notre série La branche du mois se concentre sur les Chars de combat principaux britanniques, disponibles chez Marat Shishkin.
La Grande-Bretagne a toujours été particulière dans son développement de véhicules blindés. Avec leurs machineries étranges en temps de guerre ou de paix, comme des tanks appui feu à mortier qui ne tiraient que des fumigènes, et être les seuls utilisateurs d'un canon rayé 120 mm dans l'OTAN, les Britanniques cultivent leur particularisme. Vraiment étrange, car la Grande-Bretagne est le berceau des tanks, même si ce sont les Français qui ont inventé le design de tank à tourelle classique.
Mais cela changea au matin du 15 septembre 1916, quand la nature de la guerre changea à jamais et que le développement des tanks se développa, en dépit des réticences des officiers vétérans de l'armée, qui croyaient encore vivre à l'âge de la cavalerie.
La période entre deux guerres vit le développement rapide de forces blindées, et les Britanniques jouèrent les premiers rôles. Le char léger d'export d'entre deux guerres Vickers E (qui ne fut jamais choisi par l'armée britannique, ironiquement), était l'un des véhicules les plus influents de son époque, avec plus de 10 000 exemplaires produits en Russie sous le nom T-26. Les chars britanniques se sont progressivement divisés en deux catégories :
- Tanks croiseurs
- Tanks d'infanterie
L'idée était que les tanks croiseurs, légers et rapides, accompagnent (ou remplacent) la cavalerie pour exploiter les ouvertures sur la ligne de front tandis que les tanks d'infanterie, fortement blindés et lents, accompagneraient les soldats (d'où leur nom) en les protégeant et en leur apportant de la puissance de feu supplémentaire. La réalité de ce projet était cependant un peu plus complexe, et vous pouvez en apprendre plus dans cet article dédié.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques se retrouvèrent avec un équipement assez obsolète et, en dépit des excellentes performances occasionnelles des tanks lourds d'infanterie Matilda pendant la campagne française, leurs tanks basés en Europe continentale subirent de lourdes pertes. Ces pertes devaient être remplacées, de préférence avec quelque chose qui n'allait pas avoir un destin identique. C'est ainsi que les Britanniques rejoignirent la course au développement de tanks de la guerre.
Les tanks croiseurs, si vulnérables en France, devinrent progressivement plus lourds, devenant des tanks moyens. Le célèbre Crusader combattit pour les Britanniques dans le désert, tandis que les Cromwell et l'excellent Comet allaient combattre en Europe jusqu'à la fin de la guerre.
Le développement d'une classe de chars d'infanterie allait également se poursuivre, tandis que le Valentine gagnait sa réputation suite à son service en Union Soviétique, selon les accords du contrat Prêt-Bail.
L'idée d'un tank lent mais extrêmement blindé survécut dans le Churchill. Même si ses premières versions, capturées pendant le raid de Dieppe de sinistre mémoire, étaient jugées obsolètes et aux performances médiocres, le Churchill poursuivit son activité jusqu'à la fin de la guerre, devenant célèbre pour sa capacité de franchissement pour atteindre des lieux inaccessibles aux autres tanks.
Mais dans l'ensemble, la direction choisie pour le développement des tanks à la fin de la guerre était nette – les tanks devaient devenir plus universels, mobiles, bien blindés et équipés d'un canon assez puissant pour détruire les autres tanks. Les Allemands comprirent cela et alignèrent leur Panther, les Américains eurent vers la fin de la guerre un char assez universel appelé Pershing (qui allait donner la ligne des fameux tanks Patton), et les Soviétiques avaient leurs T-44 et T-54 intermédiaires. Les Britanniques ne pouvaient pas se permettre d'être à la traîne et leurs efforts produisirent l'un des meilleurs tanks jamais conçus, le Centurion.
Le Centurion a été construit entre 1946 et 1962 et, avec environ 4000 unités construites, il devint l'un des tanks les plus importants de la Guerre Froide. Ironiquement, il ne doit pas sa réputation pour son service dans les forces britanniques mais pour ses performances dans les mains des Israéliens pendant la guerre de Yom Kippur en 1973. En lui-même, ce tank n'avait pas de particularité remarquable : il combinait tout simplement un bon blindage acier pour son époque, une bonne mobilité et une puissance de feu qui fut progressivement améliorée. Le canon 17pdr d'après-guerre fut remplacé par le 20pdr et enfin par l'arme absolue des Britanniques, le Royal Ordnance L7 de 105 mm.
Le canon britannique L7 était l'un des meilleurs canons jamais construit. Il était utilisé par les Allemands, les Américains le copièrent et il devient le canon standard de l'OTAN pendant quelques décennies, avant d'être remplacé par le canon à âme lisse Rheinmetall 120 mm fabriqué par les Allemands. Sa qualité est telle que, malgré son introduction au début des années 60, de nombreux tanks l'utilisent encore aujourd'hui.
Bien sûr, le Centurion n'a jamais été parfait et, dès ses premières années, les Britanniques ressentirent le besoin d'avoir quelque chose de plus puissant pour détruire les redoutables chars soviétiques de la série IS (particulièrement IS-3), qui affolèrent les occidentaux lors du défilé militaire d'après-guerre à Berlin. En fait, ces monstres étaient moins menaçants que ce que l'on pensait mais la vision de leur blindage incliné et de leur énorme canon convainquit les Britanniques que, pour les détruire - et spécialement à longue distance -, il fallait un gros canon. C'est ainsi que le développement des tanks lourds ne s'arrêta pas avec la fin de la guerre, au contraire : cela aboutit au Conqueror, une véritable machine à détruire les IS.
Armé d'un canon rayé 120 mm, le Conqueror pouvait engager et détruire des tanks soviétiques avant qu'ils aient le temps de riposter - c'était du moins ce que l'on pensait. En réalité, il avait quelques défauts mais les experts britanniques de l'époque pensaient qu'il était adéquat pour le travail demandé. Mais cela laissait cependant les Britanniques avec deux tanks sur les bras, alors que la tendance mondiale était clairement l'unification des catégories en une seule : le Char de combat principal.
C'est alors qu'arrive le Chieftain. Ce CCP britannique était conçu pour remplacer le Conqueror et le Centurion, embarquant un canon rayé 120 mm et un blindage lourd dans un véhicule compact.
Le développement du Chieftain fut parsemé d'embûches, ses premiers modèles ayant une mauvaise réputation à cause d'une fiabilité et d'une mobilité réduites, suite au manque de puissance de son moteur Leyland. Cependant, le tank fut progressivement amélioré et resta en service pendant 30 ans, les derniers exemplaires ayant été retirés du service en 1995. Pour plus d'informations sur son développement , rendez-vous sur notre article dédié.
La première série de Chieftain a été aperçue en Allemagne en décembre 1962 (aux couleurs du 5th Royal Tank Regiment) et ils furent testés lors des conditions les plus difficiles qui soient pour un tank. Ces conditions permirent de dévoiler quelques-uns des défauts des premiers Chieftains. Ses capacités de conduite hors route étaient mauvaises, le char n'avait pas assez de puissance, l'opérateur radio était bien trop occupé (il devait charger le canon, les mitrailleuses et gérer les communications) et le refouloir électromécanique n'était pas fiable. Il fonctionnait via un capteur de lumière qui avait tendance à s'actionner dès qu'une ombre était projetée dessus, et le refouloir s'activait donc sans prévenir - un pourvoyeur peu attentif pouvait facilement perdre un bras à cause de cette machine infernale.
Certains équipages le désactivaient tout simplement, et poussaient l'obus et le chargeaient manuellement - ce qui deviendra plus tard la procédure standard, une fois que des essais prouvèrent qu'il n'y avait aucun danger à procéder ainsi. Ces trois mois d'essais difficiles se terminèrent par une tragédie, lorsqu'un pourvoyeur oubliât d'insérer les inserts isolants dans la culasse, dans le feu de l'action. Le tir provoqua un retour de flamme dans l'habitacle, tuant deux membres d'équipage. Cet incident suscita une modification du canon, afin qu'il ne puisse plus tirer en l'absence des inserts isolants.
Le véhicule fut officiellement certifié pour le service le 1er mai 1963, avec pour nom Chieftain. La production en série commença lentement, avec seulement 40 Mk I construits, qui servirent tous de véhicule de formation pour les nouveaux équipages. La première version véritablement produite en série fut la Mk. 2, avec 532 exemplaires. Cette version avait un moteur amélioré de 650 chevaux et les 6 premiers tanks furent utilisés par le 11th Hussars en Allemagne.
C'est à ce moment-là que les Britanniques commencèrent à envisager l'exportation du véhicule. L'un des acheteurs potentiels les plus intéressés était les forces de défense israéliennes. Tout se passa sans incident : le « père des blindés israéliens », le général Israel Tal (qui fut plus tard responsable du développement du Merkava), préféra les designs puissamment blindés des Britanniques par rapport aux véhicules des Français (ce qui stimula bien évidemment les Anglais), et deux Chieftains Mk 2 furent envoyés en Israël pour passer des essais début 1967. Malheureusement, la guerre des Six Jours se déclencha à ce moment-là. Les Britanniques, craignant de perdre des contrats avec les pays arabes, envoyèrent frénétiquement des messages aux Israéliens, en leur demandant d'éloigner les Chieftains de la frontière égyptienne. La réponse laconique d'Israël est entrée dans la légende :
« Pas d'inquiétude, nous avons déplacé la frontière ».
Les essais continuèrent et les Anglais, autant que les Israéliens, apprirent beaucoup. Israël fit une demande officielle au gouvernement britannique pour une commande d'achat et l'acquisition les droits de licence pour production le 17 octobre 1968. Malheureusement, à cette époque, le gouvernement britannique était plutôt anti-Israélien et refusa officiellement la demande. La politique étrangère britannique était telle à ce moment que le Chieftain fut en fait proposé plus tard à l'Iran et à la Libye. Le Chieftain fut également montré aux Américains, qui ne furent intéressés pas intéressés par le châssis mais plutôt par le canon de 120 mm Malgré des résultats favorables lors des tirs d'essai, ils privilégièrent finalement le canon à âme lisse Rheinmetall.
La version Mk.3 (avec un moteur amélioré L60 et une nouvelle coupole pour chef de véhicule), fut produite à partir du 16 septembre 1969, et 199 modèles Mk.2 furent également modernisés. Il y eut plusieurs variantes du Mk.3 (y compris une version d'exportation destinée à l'Iran), mais la principale fut la version Mk.5. Le Chieftain Mk.5 était propulsé par un moteur L60 amélioré de 750 chevaux. Pesant 54,8 tonnes, son rapport poids/puissance était de 13,8 chevaux par tonne. Il était également équipé du nouveau canon L11A5 de 120 mm. Les premiers Mk.5 furent produits en 1972 et une nouvelle série de variantes furent produites (comme le MK V/3, disposant d'un nouveau système de contrôle de tir amélioré). Le canon des versions MK.5/5 et supérieures pouvait tirer les très puissants obus APFSDS.
Le Mk V fut aussi exporté : une version modifiée, appelée Shir et disposant d'un moteur Condor CV-12 CTA de 1200 chevaux, fut vendue à l'Iran (ce pays acheta au total 707 Chieftains de différentes versions) et, en 1976, le Koweït acheta 165 Chieftains Mk V/2. Quelques Shirs restants du programme iranien furent vendus à la Jordanie (274 au total), la révolution iranienne ayant mis fin aux livraisons. Ils disposaient d'un moteur Condor de 1200 chevaux, de nouvelles transmissions TN-37, d'un système de contrôle de tir Marconi, et ils étaient légèrement plus grands. Les Jordaniens rebaptisèrent cette version Khalid et l'utilisent depuis 1981. Le dernier pays étranger utilisateur du Chieftain fut Oman, avec 27 unités livrées entre 1984 et 1985.
Bien qu'ayant été conçus pour combattre les Soviétiques, les Chieftains n'ont jamais été utilisés en Europe. Les premiers combats réels se déroulèrent pendant la guerre Iran-Irak mais les résultats étaient peu probants : les équipages iraniens et irakiens étaient peu formés et n'utilisaient pas convenablement leurs véhicules. On découvrit cependant que, sous certaines conditions, le T-62 pouvait transpercer le blindage du Chieftain. Environ 50 Chieftains furent capturés par l'Irak et furent plus tard offerts par Saddam Hussein en cadeau au royaume jordanien – un cadeau plutôt embarrassant, car les Jordaniens avaient fait de leur mieux pour garder une apparence de neutralité lors du conflit Iran/Irak, et ils avaient déjà commandé des Chieftains. Ces « cadeaux » furent finalement utilisés pour leurs pièces de rechange sur le Khalid jordanien. La dernière participation au combat du Chieftain fut probablement lors de la défense du Koweït contre l'invasion irakienne de 1991, contre les T-72. Les sources sont peu fiables mais, apparemment, les Chieftains se sont bien comportés face aux véhicules soviétiques et ont touché de nombreuses fois à longue distance.
Avec le temps, même le Chieftain devint obsolète, ce qui nous conduit aux CCP Challenger 1 et Challenger 2, le meilleur (et vraisemblablement le dernier) CCP produit en Grande-Bretagne.
À l'origine, le Challenger 1 était une amélioration du Chieftain (appelée Shir) qui aurait dû être produite pour l'Iran. Mais suite à la révolution iranienne et à la chute du Shah Reza Pahlavi, l'armée britannique devint le principal client et c'est ainsi que le Challenger fut ensuite développé. Avec son canon rayé 120 mm, le Challenger 1 était un excellent char de combat principal, mais Vickers pensa qu'il pouvait être davantage amélioré et commença à préparer son successeur, alors même que le Challenger 1 était en cours de construction.
L'histoire de son nom est également intéressante, car il y avait déjà un véhicule appelé Challenger en service : il s'agissait d'un chasseur de chars de la Seconde Guerre mondiale produit en série, au design plutôt efficace. Cependant, il semble qu'il était tombé dans l'oubli et ce nom fut réutilisé suite à un concours de noms organisé par l'armée britannique.
Les travaux sur ce nouveau char débutèrent en 1986 et, bien qu'il partage son nom et ses racines avec son prédécesseur, il disposait d'une telle quantité d'améliorations qu'il en devenait un nouveau char.
L'un des changements principaux fut l'implémentation d'un blindage composite 2e génération Dorchester. Grâce à cette amélioration, le Challenger 2 est considéré par beaucoup d'observateurs comme étant l'un des chars lourds les mieux protégés au monde et, à ce jour, aucun Challenger 2 n'a été perdu en combat face à un blindé ennemi.
L'armement a également été amélioré, avec un canon rayé L30A1 de 120 mm. Le Challenger 2 est l'un des derniers chars de génération moderne à utiliser un canon rayé, en raison de l'usage très répandu des munitions de type Squash Head par l'armée britannique. Il peut transporter 52 de ces obus, qui sont en 2 parties (obus et douille). Outre les obus Squash Head (également appelés HESH), le Challenger 2 peut également tirer des obus à l'uranium appauvri (les APFSDS L27A1) ainsi que les projectiles au phosphore blanc, pour créer un écran de fumée.
Il y a eu quelques tentatives pour remplacer ce canon avec le canon lisse classique de 120 mm fabriqué par Rheinmetall utilisé par l'OTAN, mais jusqu'à présent les Britanniques ont toujours refusé. Le programme “CLIP” fut lancé pour préparer ce changement. L'idée était d'économiser de l'argent en logistique via l'unification des munitions entre pays membres de l'OTAN, avec l'utilisation des obus de 120 mm. Mais il avait un problème, car le canon original utilise des munitions en 2 parties et cela demanderait une profonde refonte de la tourelle, en raison d'un manque de place. Compte tenu du coût très élevé d'une telle refonte, le programme CLIP fut annulé. Le véhicule est propulsé par un moteur diesel Perkins CV12 de 26 l développant 1200 chevaux, et il peut atteindre 59 km/h en vitesse de pointe. Sans être le char le plus rapide qui soit, le Challenger 2 n'est cependant pas pataud et accélère plutôt bien, en dépit de son poids de 62 tonnes.
Après des essais réussis, le ministère de la Défense britannique commanda le Challenger 2 en 1991, et plus de 400 exemplaires furent construits entre 1993 et 2002. À la fin des années 90, le Challenger 2 avait entièrement remplacé le Challenger 1 dans l'armée britannique. Les chars Challenger 2 ont participé à la guerre en Irak en 2003, où ils se comportèrent très bien : c'est ici qu'ils acquirent leur réputation d'impénétrabilité. Lors d'un incident à Bassora, un Challenger 2 fut frappé par environ 70 tirs de RPG soviétiques et survécut. Les Challenger 2 furent endommagés soit par des engins explosifs improvisés (des charges explosives placées sur le bord des routes mais également avec des obus HEAT modifiés pour fonctionner en tant que mine). Le seul Challenger 2 détruit fut victime d'un tir allié.
Environ 200 Challenger 2 sont toujours en service et continueront à l'être pendant au moins les 2 prochaines décennies, grâce à plusieurs programmes d'amélioration, le plus connu d'entre eux étant le programme LEP (Life Extension Program).
En dépit de son succès, le programme Challenger 2 coûtait très cher et, avec la disparition de la menace soviétique, il n'y a plus vraiment de raisons qui justifient le développement indépendant de chars en Angleterre. Il est donc possible que le Challenger 2 soit le dernier char de combat principal avoir été développé au Royaume-Uni.
Entre le 1er et le 31 mars 2018, les chars de combat principaux Britanniques suivants seront disponibles à un prix réduit :
CCP Rang 4 Chieftain Mk.2 – C'est la première variante produite en série du CCP Chieftain, avec environ 500 modèles produits au début des années 60. Avec son blindage en acier massif et son canon 120 mm, c'était un tank puissant, bien qu'un peu lent. Deux de ces tanks ont été testés par les Israéliens mais le contrat n'aboutit pas suite au ressentiment anti-israélien qui émergeait en Grande-Bretagne.
- Réduction : 35 %
CCP Rang 5 Chieftain Mk. 10 – Le Chieftain Mk.10 était l'une des dernières versions de production, avec un blindage supplémentaire “Stillbrew” qui le rendait viable sur un champ de bataille moderne. C'est un véhicule robuste, capable d'encaisser de grosses punitions, spécialement sur sa tourelle. Sa capacité d'utilisation des obus HESH le rend extrêmement dangereux, mais sa mobilité est vraiment médiocre.
- Réduction : 35 %
CCP Rang 6 Chieftain 900 – C'était essentiellement un Chieftain amélioré avec un blindage composite Chobham, construit par Vickers sur le châssis d'un ancien Chieftain Mk.5 iranien. L'objectif de cette configuration était d'attirer des acheteurs étrangers mais malheureusement, personne ne fut intéressé. Deux prototypes furent construits. L'un des 2 prototypes est actuellement en possession du musée des tanks de Bovington tandis que le second finit comme cible d'entraînement sur les champs de tir du Royal Armoured Corps Gunnery School de Lulworth. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 35 %
CCP Rang 7 Challenger 1 – Ce char de combat principal est un véhicule assez unique parmi ceux employés par les forces de l'OTAN. Il a conservé un canon 120 mm rayé, alors que le reste de l'OTAN est passé à des obus 120 mm pour canon à âme lisse. Sur le champ de bataille, il a cependant montré sa robustesse, surclassant entièrement ses adversaires de l'époque soviétique pendant Operation Desert Storm. Dans Armored Warfare, c'est l'un des véhicules les plus robustes de son rang. Son blindage épais lui permet d'encaisser la plupart des tirs, tandis que son canon rayé 120 mm peut infliger de sérieuses punitions. Le Challenger 1 est idéal pour les joueurs qui souhaitent se jeter la tête la première dans la mêlée, en progressant inexorablement au cœur d'une tempête d'obus.
- Réduction : 25 %
CCP Rang 8 Ariete – Il s'agit d'un char de combat principal italien moderne. Bien que puissant, il n'appartient pas vraiment à la branche britannique et il devrait être déplacé dans une autre branche par un autre tank moderne, aux origines britanniques, courant 2018. À la différence des tanks britanniques, l'Ariete est plus léger et plus mobile, ce qui détone dans cette ligne et le rend plus proche de la branche des CCP français à venir. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 25 %
CCP Rang 9 Challenger 2 – Fierté des forces blindées britanniques, le Challenger 2 est aussi robuste que ses prédécesseurs. Il peut être considéré comme un archétype des tanks britanniques, car il est entièrement adapté au style de jeu décrit ci-dessous. Des modernisations sont prévues pour les années à venir, et on s'attend à ce qu'il reste en service pendant quelques décennies de plus.
- Réduction : 20 %
CCP Rang 10 Challenger 2 ATDU – ATDU signifie Armoured Trials and Development Unit, et fait référence à un centre de recherche en Grande-Bretagne qui utilise un Challenger 2 (surnommé Megatron) pour expérimenter de nouvelles technologies. Dans Armored Warfare, le Challenger 2 ATDU de rang 10 dispose de quelques éléments expérimentaux destinés à améliorer ses performances par rapport à sa variante du rang précédent.
- Réduction : 15 %
Là où les chars américains sont touche-à-tout, ceux russes des bagarreurs et les allemands des snipers, les véhicules britanniques disposent de deux atouts : des munitions HESH et un gros blindage. Les CCP britanniques sont toujours lents, et ils sont meilleurs pour encaisser les coups que pour les éviter. Les Chieftains de rang inférieur ont une tourelle solidement protégée, mais leurs châssis sont généralement vulnérables. Les Challengers sont toutefois entièrement différents. Ils peuvent résister à de nombreux types d'obus et, bien qu'ils aient de nombreux points faibles, leur blindage épais les sauve même dans les pires affrontements et leur permet de subir des coups qui auraient transformé d'autres chars en carcasses fumantes.
Comme les Britanniques sont les seuls à utiliser les canons rayés de 120 mm, ils ont accès à des munitions qui peuvent transpercer même le plus épais des blindages : les obus High-Explosive Squash Head. Ils furent développés pour vaincre les chars soviétiques à blindage incliné et sont violemment efficaces contre les plaques de blindage composite frontales de conception russe. Ceci permet aux Chieftains et aux Challengers de repousser facilement leurs homologues russes, malgré leur faible mobilité.
Bien que le fait de disposer d'un blindage semble faire du gameplay une partie de plaisir, la faible mobilité et la puissance de feu généralement faible des canons rayés de 120 mm rendent le véhicule britannique convenable aux joueurs expérimentés. Les CCP britanniques ne conviennent pas aux manœuvres rapides et doivent s'appuyer sur un minimum de coordination pour réussir : même s'ils peuvent établir une défense ferme et fougueuse, sans soutien, ils seront submergés.
À bientôt sur le champ de bataille !