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Skins, camouflages et écussons (presque) historiques – Pologne

Commandants !

Pour la fête nationale de l'indépendance de la Pologne cette année, nous vous avons préparé un type de contenu quelque peu différent, dans le sens où nos skins ne sont pas toujours historiquement justes, mais parfois basés sur des récits. Nous vous présentons aujourd'hui quelques-uns de ces récits militaires polonais dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, racontés par l'un des membres de notre équipe qui en a été le témoin ou à qui on les a contés. C'est parti !

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Le skin T-72M2 Wilk mi-restauré est inspiré d'un événement ayant eu lieu il y a déjà plus d'une décennie, en 2013, dans un musée militaire de Varsovie, à une époque où l'argent faisait cruellement défaut et l'armée, à qui appartenait le musée, n'avait pas les moyens d'entretenir son parc de véhicules. Et c'est alors que survint la catastrophe... lorsque le ministre de la Défense lui-même arriva pour une inspection !

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Mais les soldats présents trouvèrent une astuce pour se sortir de ce mauvais pas : ils préparèrent un itinéraire bien précis que le ministre devrait suivre, et nettoyèrent et peignirent seulement la moitié avant des véhicules, laissant l'autre moitié dans son état original. Le résultat était proprement hideux, mais heureusement, l'inspection fut annulée au dernier moment. Qui sait si le ministre se serait laissé berner ? C'est à cet événement que le skin rend hommage.

La deuxième histoire est de loin la plus célèbre, celle du meme polonais vieux de 15 ans d'un commandant devenu culte, Andrzej, criant sur un conducteur après qu'il a abîmé l'aile de son BMP-1. Après tout, un pare-chocs, ça se répare facilement !

Pour ce récit, nous avons préparé deux éléments : un camouflage hiver polonais, et un écusson de bombe de peinture (après réflexion, la bombe pourrait aussi correspondre à la première histoire...).

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Ensuite, il y avait un documentaire sur les recrues engagées dans la 25e brigade de cavalerie aérienne. Créé entre 2000 et 2001, le reportage montre la quasi-totalité de l'entraînement des troupes.

La vidéo contient nombre de scènes et dialogues iconiques, notamment quand les recrues doivent s'engouffrer dans un tunnel étroit et sombre. C'est ce tunnel qui figurera en guise d'écusson.

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Dernier élément, et non des moindres, un récit datant des années 80, quand l'armée polonaise souhaitait des informations à propos du char de combat principal allemand Leopard 2, et notamment sur les qualités de son système de contrôle de tir. La seule occasion qu'ils eurent fut lors d'une exposition en Allemagne de l'Ouest, où l'on présenta le véhicule à des acheteurs étrangers, dont certains venaient du Moyen-Orient.

C'est ainsi qu'un plan fut mis en œuvre. Un officier technique aux traits arabes fut sélectionné et envoyé au Moyen-Orient, dans un pays où on l'« équipa correctement » pour le rôle qu'il devait jouer. Il se rendit ainsi à l'exposition en tant qu'acheteur potentiel de chars Léopard pour le compte d'un pays arabe. Les personnes présentes sur le stand s'empressèrent de répondre à toutes les questions techniques de ce nouveau venu, et l'officier pensait avoir réussi sa mission.

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Après environ une semaine, le quartier général des renseignements polonais reçut une lettre de son homologue allemand, accompagnée d'un dossier photo retraçant l'intégralité du voyage de l'espion, de son arrivée à l'aéroport de Varsovie jusqu'à son départ d'Allemagne en passant par son escale au Moyen-Orient. Cet « espion » fut lui-même pris en filature tout du long. Dans un retournement ironique, le paquet de données obtenu par l'espion était en fait réel – les Allemands ne pensaient tout simplement pas que la Pologne serait capable de l'utiliser, étant donné sa sophistication technologique. Ils le pouvaient, mais c'est une histoire pour une autre fois. Mais ainsi va l'espionnage... parfois on gagne, et parfois on perd !

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Pour cette histoire, nous avons concocté deux éléments : l'avatar Sheikh du Lekhistan, un soldat polonais à l'allure moyen-orientale, et un titre de joueur spécial : « Maître du déguisement ».

Nous espérons que vous apprécierez ces petits récits et leurs éléments, et comme toujours,

À bientôt sur le champ de bataille !

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