Commandants !
Ce mois-ci, notre série La branche du mois se concentre sur les véhicules d'appui feu russes, disponibles chez Marat Shishkin. Cette branche est constituée de deux parties : les VCB aéroportés (Boyevaya Mashina Desanta – BMD) et la série de chasseurs de chars Terminators.
Pour comprendre le processus de développement du BMD et le raisonnement derrière son concept, nous devons remonter jusqu'à l'époque terrible de la Seconde Guerre mondiale. Comme toutes les autres nations majeures, l'Union soviétique disposait de troupes aéroportées, mais elles étaient, tout au moins dans leur configuration prévue, équipées légèrement et combattaient le plus souvent comme une infanterie classique et non pas aéroportée.
Contrairement à l'U.S. Airborne ou aux Fallschirmjägers allemands, les troupes soviétiques aéroportées (VDV – Vozdushno-Desantnye Voyska) n'étaient jamais déployées à grande ampleur. Cependant, ayant attentivement observé les leçons apprises par les largages allemands ratés et par les combats brutaux en Normandie, les Russes en tirèrent quelques conclusions.
La première fut que l'augmentation de la puissance de feu aéroportée était indispensable. Les troupes de l'époque de la 2e guerre mondiale atterrissaient uniquement avec des armes légères. Un véhicule équipé d'un canon relativement puissant, pouvant être largué avec elles, serait un bon atout sur un champ de bataille où l'on pouvait s'attendre à rencontrer des fortifications et des blindés ennemis. La leçon fut écrite avec le sang des parachutistes américains et britanniques en Normandie, et cela eut pour conséquence le développement après-guerre de plateformes légères aéroportées, aussi bien chez les Américains (M56 Scorpion par ex.) que chez les Soviétiques, avec la série de canons d'assaut légers ASU.
La seconde conclusion était que les troupes, une fois au sol, avaient besoin d'un moyen de transport adéquat. Il fallait quelque chose d'un peu plus blindé que les camions légers utilisés jusqu'aux premiers jours de la guerre, quelque chose plus proche d'un VBT qui permettrait de transporter des troupes et de créer le chaos derrière les lignes ennemies, ce qui était après tout l'objectif principal des troupes aéroportées.
Et pourquoi avoir deux véhicules lorsque vous pouvez combiner leurs propriétés en un seul ?
À la base, l'idée était d'avoir un VCI identique pour les troupes au sol et les troupes aéroportées. Bien sûr, il y avait déjà le BMP-1 et les troupes aéroportées l'avaient testé, mais il ne correspondait pas vraiment à leurs besoins. Tout d'abord, il était trop lourd pour être transporté par les avions militaires de transport standards de l'époque (Antonov An-12) Il était aussi trop grand - le volume intérieur des avions soviétiques était limité, et un seul véhicule pouvait être transporté à la fois, ce qui rendait leur largage en nombre suffisant impossible pour une opération. Il y avait un autre petit problème : à l'époque, il n'existait pas encore de système satisfaisant de largage aérien pour le BMP.
En d'autres termes, les troupes aéroportées avaient besoin d'un véhicule plus petit, mais avec une puissance de feu équivalente. Évidemment, un plus petit véhicule signifiait moins de troupes transportées, ce que les troupes au sol n'allaient jamais accepter : c'est ainsi que s'acheva l'idée d'un VCI commun. L'idée fut alors de développer un véhicule spécifique pour les troupes aéroportées qui devrait :
- Être transportable et largable par la voie des airs au cœur du territoire ennemi
- Permettre aux troupes aéroportées d'effectuer des frappes rapides derrière les lignes ennemies
- Avoir suffisamment de puissance de feu pour combattre non seulement les cibles peu blindées, mais également les chars.
- Protéger son équipage et les soldats contre des tirs d'armes légères
- Être amphibie
Le résultat de ce projet fut le VCB léger BMD-1
Depuis son introduction officielle, le BMD-1 est apparu dans de nombreux conflits à travers le monde, plus particulièrement pendant la guerre entre l'Union soviétique et l'Afghanistan, les conflits de Tchétchénie et d'autres conflits impliquant les républiques postsoviétiques. Un petit nombre (vraisemblablement 10, mais les sources divergent) fut exporté en Irak au début des années 80. Ils furent tous détruits pendant la première guerre du Golfe. Récemment, quelques-uns firent leur apparition pendant les combats en Ukraine, où ils subirent de lourdes pertes.
Tel est le problème de ce véhicule : contrairement au BMP-1, le BMD-1 n'a (heureusement) jamais été déployé pour l'usage pour lequel il avait été conçu, c'est-à-dire comme véhicule des troupes d'élite conçu pour affronter l'OTAN. Des frappes éclair furent réussies pendant la guerre contre l'Afghanistan, mais de telles opérations furent rares et, lorsqu'il fut déployé comme un VCI standard, le véhicule subit de lourdes pertes.
Naturellement, des tentatives d'amélioration furent menées selon les mêmes principes qui servirent pour passer du VCI d'infanterie BMP-1 au BMP-2. Le résultat fut le BMD-2, officiellement accepté en service en 1985, avec un début de production en série cette même année. Il n'est pas possible de déterminer précisément le nombre de véhicules construits. L'estimation la plus sûre est d'environ 1000 unités, bien que certaines sources parlent du double.
Le véhicule fut plusieurs fois utilisé au combat, notamment lors des dernières phases de la guerre d'Afghanistan, pendant la guerre en Tchétchénie, le conflit d'Ossétie du Sud en 2008 et, enfin, le conflit actuel en Ukraine, où quelques exemplaires ont été déployés par les 2 camps. À ce jour, il reste en service dans l'armée russe, formant l'ossature blindée des forces aéroportées avec environ 850 unités en service actif. Une version modernisée, appelée BMD-2M, est actuellement en cours de développement.
Cependant, dès le début des années 80, lors du développement du BMD-2, il était devenu clair que les capacités du châssis étaient à leur maximum. C'est ainsi qu'un long processus de développement d'une nouvelle plateforme débuta sous la désignation BMD-3. Ce processus a été décrit dans nos deux articles :
Le BMD-3 était plus grand, mais aussi beaucoup plus cher et son destin ne fut pas différent de celui des autres projets soviétiques dans les années 90. Le projet ne fut pas directement annulé, mais seuls 137 exemplaires furent construits ; un nombre insuffisant pour remplacer les BMD-1 et BMD-2 devenus obsolètes. De plus, il ne correspondait pas aux attentes des troupes aéroportées russes. C'est pourquoi le BMD-4 fut développé.
Le BMD-4 est pour l'essentiel, un BMD-3 équipé d'une plus grosse tourelle armée de la combinaison russe actuelle constituée d'un canon de 100 mm à basse vélocité couplé à un canon mitrailleur de 30 mm. Le premier prototype, dévoilé en 2002, souffrait de nombreux problèmes, et les troupes aéroportées russes ne furent pas du tout impressionnées. Une fois de plus, seul un petit nombre fut construit, ce qui nous amène au dernier représentant de la série des BMD, le BMD-4M, construit sur le nouveau châssis du VDV et dévoilé en 2008. Alors que le BMD-4 était issu de technologies des années 80, le BMD-4M est un véhicule résolument du XXIe siècle. Il est aussi extrêmement cher et actuellement, seul un petit nombre est entré en service. Et c'est ici que s'arrête la partie aéroportée de l'histoire et que débute la partie consacrée au VCI/BMPT lourd.
D'une certaine façon, les BMPT (véhicules de soutien de chars) constituent l'opposé complet des VCI aéroportés. Alors que les troupes aéroportées russes avaient besoin d'augmenter leur puissance de feu contre les chars ennemis, le problème des unités blindées était aussi d'augmenter leur puissance de feu, mais cette fois contre l'infanterie.
L'idée de mettre au point un véhicule anti-infanterie lourdement blindé n'est pas exclusive à l'Union Soviétique, mais c'est son industrie qui s'est attelée sérieusement à la tâche la première dès le milieu des années 80. L'Afghanistan et la Tchétchénie ont appris une douloureuse, mais salutaire leçon aux Russes : même un véhicule blindé armé d'un canon est vulnérable à l'infanterie dans les environnements urbains. La dissémination massive et les progrès importants effectués en matière d'armes antichar portables (utilisant essentiellement des projectiles HEAT) ont accru cette menace au point que pendant un certain temps, surtout en Occident, la doctrine voulut que le char soit condamné à l'obsolescence comme l'avaient été les dirigeables et les trains blindés. D'autres, par contre, voulaient faire pencher la balance en faveur des véhicules blindés et cette approche se concrétisa sous la forme d'un projet de véhicule lourdement blindé équipé d'armes anti-infanterie destiné à accompagner les chars traditionnels.
Protéger vos chars lourds de l'infanterie ennemie demande que vos engins disposent de caractéristiques différentes de celles des chars traditionnels. Tout d'abord, le véhicule doit disposer d'une excellente élévation de son canon pour traiter les cibles se trouvant sur les crêtes ou les immeubles. Ce fut une des premières leçons apprises par les Russes en Afghanistan : l'infanterie ennemie se cachait derrière les crêtes des collines, hors de portée des BMP-1 dont l'élévation du canon était trop faible, ce qui obligeait les Soviétiques à employer comme soutien au sol de l'artillerie motorisée antiaérienne, efficace, mais très mal protégée, même contre les armes individuelles. Ce problème ne fut résolu qu'avec l'arrivée du BMP-2.
Une autre caractéristique importante était de rendre le véhicule invulnérable aux armes d'infanterie, en particulier les lance-roquettes, comme les fameux RPG. Cela demandait non seulement un blindage épais, idéalement en matériaux composites, mais aussi l'emploi massif de blindage réactif explosif (ERA) protégeant les parties les plus fragiles du véhicule. En Afghanistan, cette technologie ne fut cependant pas employée de manière massive.
Néanmoins, entre 1985 et 1986, l'usine de tracteur de Tcheliabinsk commença à travailler à un programme appelé "char de montagne" et produisit trois projets distincts entre 1987 et 1996 qu'elle pensait capables de remplir ce rôle de soutien de chars, les objets 781, 782 et 787, ce dernier étant parfois dénommé objet 745 par certaines sources russes.
Lisez notre article de présentation pour en savoir plus sur ces véhicules.
Ces véhicules ne furent jamais adoptés par l'armée russe, mais le concept traversa les années 90, jusqu'à l'arrivée du premier BMPT en 2000, un CCP T-90 reconverti en véhicule de reconnaissance et d'appui feu par la suppression de la tourelle et l'ajout de deux canons mitrailleurs de 30 mm et quatre lance-missiles.
Le BMPT évolua en BMPT-72, que vous pouvez découvrir dans notre article dédié, qui recouvre l'essentiel de l'historique du développement moderne des BMPT.
Le concept d'appui feu lourd ne s'arrête pas au Terminator. Au cours de la parade militaire du jour de la victoire de 2015, un VCI super-lourd construit sur la plateforme Armata fut montré au public pour la première fois. Ce VCI reçut la désignation de T-15, parfois T-15 Armata, ou T-15 Barbaris, encore que cette dernière désignation ne soit sans aucun doute pas officielle. Comparé aux premiers VCI russes, le T-15 est un véritable monstre de près de 50 tonnes. En dépit de ses indéniables qualités, il a peu de chances qu'il soit jamais déployé en masse, car aussi bien les technologies sous son capot que sa taille et son poids en font un véhicule au coût prohibitif.
Entre le 1 et le 31 janvier 2019, les véhicules d'appui feu russes suivants seront disponibles à un prix réduit. De plus, tous les véhicules de cette branche recevront 30 pourcents de réduction sur le statut Endurci :
VCB de rang 3 BMD-1 : Le tout premier VCI russe aérotransportable était un tout petit véhicule conçu pour être aussi léger que possible, tout en offrant la même puissance de feu que le BMP-1. Il était rapide et agile, mais sa faible masse impliquait un blindage minimaliste qui n'arrêtait guère que les balles de fusil. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 35 %
VCB de rang 4 BMD-1P : Une version améliorée du BMD-1 équipée d'un meilleur lance-missiles, capable de tirer les missiles Fagot ou Konkurs à la place des Malyutka standards. Seul un nombre limité fut construit et ses améliorations restaient modestes. Néanmoins, ses nouveaux missiles lui permettaient d'affronter sur le champ de bataille des CCP occidentaux plus évolués. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 35 %
VCB de rang 5 BMD-2 : La première et la seule amélioration à partir du châssis BMD-1, le BMD-2 remplace la tourelle d'origine par un canon de 30 mm semblable à celui du BMP-2. Les troupes aéroportées russes avaient besoin d'encore plus de puissance de feu, mais la taille du châssis ne permettait pas l'installation d'un canon de plus gros calibre. Un nouveau modèle de châssis fut donc développé. Ce nouveau véhicule était aussi vulnérable que le BMD-1, ce qui le rendait pratiquement obsolète sur les théâtres d'opérations modernes. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 35 %
VCB de rang 6 BMD-4 : Le châssis mentionné ci-dessus conduisit au développement du véhicule de combat blindé BMD-3, construit en tout petit nombre dans les années 90. Sa puissance de feu fut améliorée en remplaçant le module d'armes de 30 mm par un canon de 100 mm couplé à un canon mitrailleur de 30 mm. Cette version reçut la désignation de BMD-4 et si sa puissance de feu était meilleure que celle de ses prédécesseurs, le BMD-4 souffrait d'un certain nombre de défauts de jeunesse qui suffirent à susciter le désintérêt de l'armée. En conséquence, il ne fut jamais produit en masse. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 35 %
VCB de rang 7 BMD-2M : Avec le BMD-2M, l'armée russe fait un pas en arrière. Il s'agit d'une version lourdement modernisée du BMD-2 destiné à l'Armée rouge. Le BMD-2 avait été maintenu en service parce qu'il n'y avait rien pour le remplacer en nombre suffisant. Ce qui a justifié un certain nombre de tentatives pour améliorer ses capacités de combat. Techniquement, c'est un véhicule plus moderne que le BMD-4 d'origine, c'est pourquoi il est classé un rang au-dessus en dépit de sa petite taille et de son châssis ancien. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 25 %
CC de rang 8 Ramka-99 : Tout premier modèle de la série des Terminators, le T-90 construit sur une base de BMPT a été révélé au public en 2000. Il constitue un changement par rapport au véhicule de reconnaissance léger BMD en s'appuyant sur son blindage et sa puissance de feu. Il est armé de deux canons mitrailleurs de 30 mm et quatre lance-missiles Ataka, qui lui permettent de détruire un char ennemi avec un salve de missiles guidés. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 25 %
CC de rang 9 BMPT-72 Terminator-2 : Le Terminator-2 est une évolution du BMPT original. Construit sur un châssis de T-72 au lieu du T-90, il présente une série d'améliorations comme une meilleure protection, une électronique plus avancée et deux versions de motorisation. Trois cents exemplaires ont été commandés par l'Algérie pour une livraison qui débute en 2018. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 20 %
CC de rang 10 T-15 : Le T-15 est un des véhicules d'Armored Warfare les plus controversés. Adoré par certains, détesté par d'autres, il est évident qu'il peut marquer le champ de bataille de son empreinte s'il est bien joué. Et ce grâce à sa résistance et sa capacité à tirer des missiles guidés en salves rapides. Techniquement, il ne s'agit pas d'un chasseur de chars, mais d'un VCI, un véhicule d'infanterie super-lourd destiné aux troupes d'élite et conçu pour effectuer des percées. C'est sa capacité à détruire les chars ennemis avec ses salves de missiles qui l'a fait ranger dans la classe des chasseurs de chars. Lisez notre article dédié pour en savoir plus.
- Réduction : 15 %
Du point de vue du jeu, cette branche est constituée de deux catégories distinctes de véhicules.
La première est constituée des VCB légers de type BMD.
Les VCB légers sont les meilleurs éclaireurs du jeu. Qu'ils restent cachés derrière des buissons pour observer les véhicules ennemis à distance ou qu'ils utilisent leur grande vitesse et leur manœuvrabilité pour repérer rapidement l'ennemi et disparaître derrière un obstacle avant qu'il n'ait une chance de réagir, les VCB légers sont les yeux et les oreilles de chaque équipe. Aucun véhicule ne les bat à ce jeu-là et un seul bon éclaireur peut changer le cours du combat en votre faveur, surtout si l'équipe ennemie ne dispose pas d'un aussi bon guetteur.
Leur mobilité est également irréprochable grâce à leur accélération quasi instantanée. Certains véhicules à roues peuvent être un peu difficiles à contrôler en raison de leur vitesse, mais une fois que vous aurez le coup, vous irez aussi vite que si vous aviez une pizza à livrer dans votre coffre. L'élément le plus important est d'être conscient de votre environnement. Si un obstacle vous arrête en plein milieu d'un combat, ceci signera probablement votre arrêt de mort.
Cette vitesse et cette influence ont toutefois un coût. Les VCB légers sont les véhicules les plus fragiles du jeu et un seul coup de quelque chose plus gros qu'un canon mitrailleur peut vous infliger des dégâts massifs, vous immobiliser, tuer votre équipage ou bien détruire plusieurs modules. Les munitions explosives HE sont particulièrement dévastatrices, car leur explosion peut facilement immobiliser un VCB en détruisant ses roues ou ses chenilles. Un VCB statique et repéré est un VCB mort. Ceci est particulièrement important pour les joueurs qui préfèrent rester cachés plutôt que d'arpenter le champ de bataille. Il est essentiel de se déplacer immédiatement après avoir été repéré : tout le monde vous prendra pour cible, car vous serez une proie facile.
Indépendamment de leurs systèmes d'armement, la puissance de feu des VCB légers est assez basse et leur appui feu sera toujours inférieur à celui des autres classes. Les VCB armés de missiles guidés peuvent éliminer un CCP avec un peu de chance (et en visant bien), mais leurs canons mitrailleurs sont surtout utiles contre d'autres véhicules légers ou sans blindage. S'ils veulent faire des victimes, les véhicules armés de missiles comme le VBL doivent donc rester loin de la ligne de front. Les véhicules disposant de canons mitrailleurs doivent quant à eux s'approcher et éliminer leurs cibles en tirant sur leurs flancs.
Si vous préférez une combinaison de furtivité et de vitesse, si vous aimez attendre en silence en restant caché, marquer vos ennemis et les rendre fous parce qu'ils ne peuvent pas vous voir et que vous aimez avoir une grande influence sur le cours du combat, alors les véhicules de combat blindés sont ce qu'il vous faut. Faites cependant attention : il s'agit probablement des véhicules les plus difficiles à jouer de tout Armored Warfare. Pour les maîtriser, il vous faudra bien connaître les mécaniques du jeu, mais aussi beaucoup de planification et la capacité de pouvoir lire ce qui se passe sur le champ de bataille.
La seconde partie est constituée des chasseurs de chars lourds Terminator.
Auparavant, ces véhicules étaient classés dans la catégorie VCB, mais ont été déplacés dans la classe Chasseur de chars pour mieux refléter leur rôle. Ces véhicules sont construits sur des châssis de type CCP avec des tourelles légèrement blindées sans opérateur, ou à profil réduit. Ils peuvent tirer plusieurs missiles d'affilée (la plupart du temps quatre), peuvent causer d'énormes dégâts en quelques secondes et ils sont équipés de canons mitrailleurs en armement secondaire. Par contre, ils sont imposants et très visibles, avec de faibles valeurs de facteur de camouflage. Alors que leur châssis peut encaisser d'importants dégâts, les tourelles sont généralement faiblement blindées et leur taille en fait des cibles faciles. Enfin, ils ont la mobilité d'un char de combat principal, ce qui réduit fortement leurs chances d'évasion. Ces véhicules peuvent être joués en soutien, comme appui feu à moyenne portée, en se plaçant derrière la ligne d'attaque des CCP et en tirant sur les ennemis avec leurs missiles guidés, avant de se replier pour recharger. Mais si un VCB arrive à franchir les lignes et vous attaque par surprise, vous ne vivrez pas très longtemps face à ses canons mitrailleurs.
À bientôt sur le champ de bataille !